• Janos Mattis Teutsch – Le cavalier bleu

    Du 05 octobre au 30 novembre 2013

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    Du 05 octobre au 30 novembre 2013

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Janos Mattis Teutsch – Le cavalier bleu

La Galerie Alain Le Gaillard et la Galerie Le Minotaure présentent à partir du 5 octobre pour la première fois en France depuis 1925 les œuvres d’une des figures les plus emblématiques de l’avant-garde hongroise, en collaboration avec la Galerie Missionart, qui fut à l’origine de l’exposition « Mattis Teutsch et Le Cavalier Bleu » en 2001 à la Galerie Nationale Hongroise de Budapest et au Haus der Kunst de Munich. Seront exposés des tableaux, dessins, sculptures et linogravures des origines de l’abstraction jusqu’au constructivisme. Janos Mattis Teutsch fut très proche des membres du groupe « le Cavalier Bleu » et exposa souvent aux côtés de Vassily Kandinsky, Alexej von Jawlensky, Franz Marc, et Gabriele Münter au célèbre galerie « Der Sturm » à Berlin. En parallèle avec l’exposition « Allegro Barbaro » du Musée d’Orsay, le public français pourra redécouvrir l’œuvre de Janos Mattis Teutsch et de tous ces artistes d’avant garde hongrois ayant travaillé à Paris, Berlin et New York dans les années 20. Son parcours C’est en 1917 que Lajos Kassák, figure incontournable de la scène avant-gardiste hongroise, présente pour la première fois, dans le cadre de l’exposition inaugurale de la revue « MA », les peintures, sculptures et linogravures de Mattis Teutsch. L’année suivante, il publie un album aux éditions « MA » comprenant 12 lithographies. Mattis Teutsch collaborera par la suite aux nombreuses publications de la revue à Budapest. A partir de 1918, il publiera et exposera plusieurs fois à la Galerie Der Sturm, d’Herwarth Walden à Berlin, dont une exposition en 1921, collective, avec Paul Klee, en 1922, avec Fernand Léger, Kurt Schwitters et Gino Severini, et en 1923 avec Ossep Zadkine, Vassily Kandinsky, Alexandre Archipenko, László Moholy-Nagy, László Péri et Sándor Bortnyik. En 1924, à Bucarest, invité par Marcel Janco, il participe à l’exposition internationale de la Revue « Contimporanul », avec Hans Arp, Kurt Schwitters, Paul Klee, Victor Brauner et Constantin Brancusi. En 1925, une exposition personnelle lui est consacrée à la Galerie Visconti à Paris. En 1931 il publie son ouvrage théorique à Postdam, sous le titre  » Kunstideologie » (Ideologie de l’art), dans laquelle il développe surtout les notions de création constructiviste, d’horizontalité, de verticalité, ainsi que la création du « nouvel homme ». Il s’éteint en 1960 à Brassó et restera à jamais dans l’histoire de l’art comme l’un des pionniers de l’abstraction expressionniste. Son œuvre A ses débuts, Janos Mattis Teutsch peint les paysages, les arbres et personnages de Brassó, avec une palette plus proche du fauvisme que de l’impressionnisme. Peu avant 1918, les sujets vont commencer à s’estomper, les arbres, montagnes et figures vont faire place à des tâches de couleurs et des compositions très denses. Au cœur de cette période, prédominent les « Sens », un jeu de couleurs intenses, des formes archées, et les rythmes colorés prennent le dessus sur la figure. A partir de 1920 commence la période dite « Les fleurs de l’âme » où il peint des compositions très concentrées, étoffées de couleurs très intenses qui cachent et floutent ses figures toujours présentes mais presque invisibles. Vers 1925, la figure et les corps reprennent le dessus. Puis à la fin des années vingt, il adopte un style proche de l’art égyptien, en quête de nouveaux monde et genre humain. Après la deuxième guerre mondiale, il vécut en Roumanie et tomba dans l’oubli, isolé du monde par le bloc communiste.