SALONS

janvier 21, 2020

ART GENEVE 2020

Pour l’édition 2020 de l’Art Genève, la Galerie le Minotaure propose une exposition autour des artistes russes (et russophones) de la Première et Deuxième École de Paris, ainsi que ceux appartenant aux mouvements d’avant-garde du début du siècle : cubisme, futurisme ou purisme.

Nous y retrouvons les noms tels que Marc Chagall, Jean Pougny, Sonia Delaunay et Kirill Zdanevitch.

Les œuvres de Serge Férat et de Léopold Survage rappellent l’aventure des « Soirées de Paris », revue d’avant-garde fondée par Apollinaire et financée par la fortune de la baronne d’Oettingen. Nous exposerons un des « Rythmes colorés » de Survage qui témoigne de l’intérêt que les artistes d’avant-garde portaient pour les liens entre la peinture et la musique.

Dans les années 1924-1926, Léon Tutundjian – jeune artiste d’origine arménienne – comme beaucoup d’autres de sa génération, cherche à s’affranchir du vocabulaire plastique de Braque et de Picasso en s’engageant dans un chemin qui mène inévitablement vers l’abstraction. À cette époque, parallèlement aux œuvres ancrées dans l’univers expressionniste et surréaliste, il réalise une série de collages se situant à cheval entre la figuration et l’abstraction.

Pour les artistes russes de la Deuxième École de Paris Serge Charchoune et André Lanskoy jouent le rôle des figures paternelles. Charchoune en tant que celui qui dès les années 1910 participait aux mouvements avant-gardistes tels que dada et purisme ; Lanskoy comme celui quisuivant le parcours de Kandinsky franchit le pas de l’abstraction dans les années 1940-44 montrant ainsi des solutions nouvelles aux peintres plus jeunes n’arrivant pas à sortir de l’impasse de la géométrie. Parmi les plus jeunes, il faut citer Youla Chapoval, lauréat du Prix Kandinsky en 1949.

Une place à part sur notre stand sera réservée à la Composition spatiale (1950) de Georges Folmer, un des chefs-de-file du Salon des Réalités Nouvelles, créé en 1946 comme continuation des idées de l’Abstraction Création. L’œuvre en question traduit l’engagement de lartiste en faveur d’intégration des arts plastiques dans la vie quotidienne et l’environnement architectural. Ni tableau, ni sculpture, elle est faite de volumes en bois assemblés dans les trois dimensions et polychromés.