1885 – 1930 : Jules Pascin, de son vrai nom Julius Mordecai Pincas est le fils un riche marchand, de la ville de Vidin en Bulgarie. Il fréquente les Ecoles d’Art de Budapest et de Vienne et collabore à la revue satirique allemande « Simplicissimus », pour laquelle il produit des dessins érotiques et des caricatures, qui lui valent une certaine notoriété.C’est une période où il rencontre des artistes qui donneront naissance à l’expressionnisme allemand, et avec lesquels il parvient à trouver sa ligne et son style graphique, chargé d’une forte critique de la sociéte de l’époque.Une grande partie de son oeuvre restera d’ailleurs toujours marquée par cette sensibilité, et par la force de la satire, de la caricatureJules Pascin est assimilé à l' »Ecole de Paris », selon l’expression du critique d’art André Warnod, désignant l’ensemble des artistes étrangers arrivés avant les années 1920 dans la capitale française pour trouver les conditions les plus favorables à l’expression de leur art, mais restant en marge des principaux mouvements picturaux de l’avant-guerre, tels que le fauvisme, le cubisme, ou le futurisme. Ses sujets préférés demeurent la représentation des scènes de la vie quotidienne, et plus particulièrement le corps de la femme et les compositions érotiques. On est au début 1930. C’est une période où Picasso, Braque, Miro, le cubisme, les abstraits, les surréalistes, font littéralement exploser la figuration et la représentation dans la peinture.Tout comme Modigliani, et de nombreux autres artistes Jules Pascin en vient à s’interroger sur la signification de son oeuvre figurative. Les doutes l’assaillent. Il souffre de ne plus être reconnu, et croit perdre le sens, la sensibilité et la puissance qu’il a toujours voulu donner à sa propre peinture.Il sombre et se perd peu à peu dans la fuite, les fêtes, et l’alcoolisme. On le trouve mort le 2 juin 1930. Il a quarante cinq ans, il vient de se suicider.
Pascin, Jules
PUBLICATIONS
IL Y A CENT ANS: PASCIN ARRIVAIT À PARIS
2005 VoirPRESSE
octobre 7, 2017 / « L’oeil du collectionneur », L’Oeil, Octobre 2017
octobre 7, 2017 / « Agenda d’Elisabeth Quin », Figaro Madame, 6 octobre 2017.
ÉDITIONS
mars 4, 2021 / EDITION 19