1923 : Née en à Kapuvár en Hongrie, Judit Reigl suit les cours de l’Académie des beaux-arts de Budapest de 1941 à 1946. Elle bénéficie d’une bourse d’études et quitte Budapest en 1946 pour aller à Rome où elle réside jusqu’en 1948.Pendant la geurre, elle réussit à quitter la Hongrie en arrêtée en Autriche, dans la zone occupée par les Anglais, elle est emprisonnée dans un camp d’où elle s’enfuit après deux semaines. Elle arrive à Paris le . Elle rencontre le groupe surréaliste parisien. En 1954, sa première exposition est organisée à la galerie de L’Étoile scellée. La préface du catalogue est écrite par André Breton qui la reprendra dans l’édition de 1965 de son ouvrage Le Surréalisme et la peinture.De 1958 à 1965, elle développe la série des Guano, toiles ratées posées sur le parquet et sur lesquelles Judit Reigl a « travaillé, marché, déversé de la matière picturale qui coulait, imbibait, s’écrasait sous [mes] pieds », faisant ainsi intervenir le « hasard objectif » cher à Breton.À partir de 1966 elle commence une série de torses humains. Puis à partir de 1973, dans la série intitulée Déroulements, Judit Reigl pose une couleur sobre en marchant le long d’une toile verticale non tendue.Elle participe désormais à de nombreuses axposition, entre autres « Vingt ans d’art en France » (1983) qui outre la France, parcourt l’Allemagne et l’Italie. Ses œuvres sont conservées au Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, au Museum of Modern Art (New York), au Metropolitan Museum of Art (New York), à la Tate Modern (Londres), au musée d’art moderne de la ville de Paris, au Musée des beaux-arts de Budapest…
Reigl, Judit
PRESSE
avril 30, 2016 / « Judit Reigl à l’honneur », L’Objet d’art, mai 2016
avril 7, 2016 / « Cinq fois Judit Reigl », Télérama, 6 avril 2016