• Les Cercles de la Baronne

    DU 10 SEPTEMBRE AU 26 NOVEMBRE

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Les Cercles de la Baronne

A la rentrée 2022, les galeries Le Minotaure et Alain Le Gaillard présenteront l’exposition Les cercles de la Baronne, racontant l’histoire insolite d’Hélène d’Œttingen (alias François Angiboult – pour la peinture ; Léonard Pieux ou Roch Grey – pour la littérature et la poésie) et de ses liens avec les avant-gardes de l’époque, notamment avec les cubistes, les futuristes, certains représentants du mouvement dada et les futurs surréalistes.

Il s’agit d’une exposition en deux volets, accompagnée d’un catalogue illustré et d’une scénographie transportant le visiteur dans le salon de la Baronne (situé au 229 boulevard Raspail), d’un côté, et de l’autre dans l’univers du théâtre des marionnettes qui attire à l’époque beaucoup d’intérêt de la part des artistes d’avant-garde.

En 1913, le salon de la Baronne devient le siège de la rédaction des Soirées de Paris (revue d’avant-garde créée par Guillaume Apollinaire et sauvée de la faillite grâce aux fortunes personnelles d’Hélène et de son cousin, le peintre Serge Férat), un haut lieu de passage et d’échanges entre les milieux artistiques et littéraires des années 1910. Apollinaire y transporte alors ses fameux « mercredis », attirant les artistes tels que Pablo Picasso, Robert Delaunay, Louis Marcoussis, Fernand Léger, Alexander Archipenko, Serge Charchoune, Natalia Gontcharova, Mikhaïl Larionov ou Francis Picabia dont les œuvres feront partie de l’exposition. En 1920, plusieurs d’entre eux participent d’ailleurs au deuxième salon de la Section d’Or, groupe créé en 1912 dans l’objectif de diversifier le vocabulaire cubiste, monopolisé à l’époque par les solutions de l’« écurie Kahnweiler », limitant souvent le mouvement aux seuls noms de Braque et de Picasso.

Nous allons également montrer plusieurs dessins abstraits avant l’heure de la série Rythme coloré de Léopold Survage, artiste russe installé à Paris et découvert par Apollinaire qui l’introduit aussitôt dans le « cercle de la Baronne » dont d’ailleurs il devient le nouvel amant (elle l’installe, en 1915, dans l’atelier au-dessus de son appartement). Réalisés autour de 1913 pour servir à la production d’un film animé, ces œuvres non seulement transformaient radicalement les pratiques cinématographiques de l’époque, mais aussi annonçaient une conception complètement nouvelle de la peinture.

À côté des œuvres picturales, inspirées d’un côté par l’art populaire polonais, russe et ukrainien, de l’autre par les découvertes des cubistes et des futuristes, nous présenterons plusieurs pièces relevant de l’artisanat de François Angiboult : vases, tapisseries et coussins brodés qui ne sont pas sans rappeler les créations de Sonia Delaunay s’inscrivant dans le mouvement de l’ouverture et de la démocratisation de l’art cher aux avant-gardes de l’entre-deux-guerres.

La deuxième partie consacrée au théâtre, rassemblera plusieurs projets de décors et de costumes réalisés par Serge Férat pour différentes pièces de théâtre, notamment pour le drame surréaliste de Guillaume Apollinaire Les Mamelles de Tirésias que le poète écrit à la demande de Pierre Albert-Birot lors de la convalescence de sa blessure de guerre.

Parmi les œuvres phares de l’exposition se trouvera le castelet réalisé par François Angiboult pour le théâtre de marionnettes de Roger Roussot (fondateur en 1936 du Théâtre Le Trapèze).

Cette section va être complétée par d’autres réalisations pour le théâtre de la main des artistes tels que Natalia GontcharovaMikhaïl LarionovSonia Delaunay (ballet Cléopâtre)Lambert RuckiIrène Lagutainsi que par plusieurs poupées de Marie Vassilieff pour qui la marionnette sert le projet de renouvellement des genres artistiques et devient la signature de son processus créatif unique.

ARTISTE (S) EXPOSÉ (S)