Charchoune, Serge

  • Cubisme Ornemental, 1922 Huile sur toile 47 x 38 cm

  • Pres du cœurhuile sur toile 22 x 27 cm

  • Composition tabac, 1938 Huile sur toile 22 x 35 cm

  • Nature morte, 1927 huile sur toile 18 x 19,5 cm

  • Feuille de température n. 4, 1930 Huile sur toile 20 x 59 cm

  • Cubisme ornementale, 1920-22 huile sur panneau 24 x 18 cm

  • Nature morte jaunatre, 1927 huile sur toile 46 x 61 cm

  • Natre morte au hameau, 1928 huile sur toile 54 x 65 cm

  • Cantate de Bach n° 84, variation II, 1965 huile sur toile 50 x 150 cm

  • Composition, 1930 Huile sur toile 18 x 31 cm

1889 – 1975:Naissance en 1889 à Bougourouslan. En 1900-1905 étudie à l’école de commerce de Simbirsk, commence à s’intéresser à la peinture. En 1909, il est à Moscou où il découvre l’avant-garde, Van Gogh, Gauguin, les fauves, les cubistes et Rimbaud. Appelé pour faire son service militaire, il déserte, se retrouve à Paris en 1912 où il travaille à l’académie cubiste « La Palette » aux côtés de Metzinger et Le Fauconnier. En 1914, il est à Barcelone où il découvre le pré-dadaïsme avec la revue 391 que Picabia vient de lancer et s’enthousiasme pour les azulejos, l’art mozarabe sous l’influence duquel il crée son concept du « cubisme ornemental ». En 1919, il retrouve Montparnasse, se rallie au mouvement Dada et fait la connaissance de Picabia par l’intermédiaire de Tristan Tzara. En Allemagne (1922 à Berlin), il s’intéresse aux expériences de Schwitters. Nombreuses publications à cette époque dans des revues. Il est de retour à Paris en 1923. En 1925, il renoue avec l’anthroposophie de Rudolf Steiner, principe de pensée qui marque tout son œuvre et sa personnalité. Grâce à André Salmon qui préface son exposition galerie Percier en 1929, auquel il dit devoir sa carrière de peintre, et à Waldemar George, Charchoune rencontre Jeanne Bucher qui l’expose en 1926. En 1927, Nadia Léger lui présente Ozenfant dont il subit momentanément l’influence puriste. Ce dernier préface son exposition galerie Aubier. Il délaisse le purisme pour des séries dans lesquelles réapparaît une inspiration dadaïste : Les Paysages élastiques et L’Impressionnisme ornemental (1929-1931). Charchoune a trouvé sa voie. Un caractère mystique commence à poindre dans ses œuvres et s’affirme lors d’une période de misère correspondant à la grande crise économique (1932-1942). Dans les années 1940 se tourne vers le thème de l’eau, réalise une série de tableaux monochromes. En 1942, il obtient un atelier cité Falguière où il vivra jusqu’en 1960. Dans les années 1950 et jusqu’à la fin de sa vie continue à travailler sur les principes de l’abstraction par l’intermédiaire de la musique. Auteur du roman Dolgolikov et de nombreux textes en prose. Décède en 1975.

Expositions à Paris en 1957, galerie J.-C. de Chaudun (catalogue) et galerie Dina Vierny.

1958, galerie Michel Warren, préface Patrick Waldberg. 1960, galerie Henri Bénézit, galerie Georges Bongers et galerie Jacques Péron.

1961, galerie Cahiers d’Art.

Georges Bongers le présente encore en 1966-1967.

1970, galerie Jean-Louis Roque, préface de Pierre Brisset, et 1971, quand il expose des gouaches.

Il a illustré plusieurs œuvres littéraires.

1970-1971, première rétrospective au musée Saint-Denis à Reims suivie par celle du Musée national d’art moderne en 1971 (catalogue Archives de l’art contemporain, n° 18, préface Jean Leymarie et nombreux textes).

1974, galerie de Seine, « Charchoune, harmonies blanches 1924-1974 ». Catalogue, préface Alain Bosquet, documentation René Guerra.

À l’étranger, il a exposé à New York (1960), en Allemagne, en Italie, à Genève, au Luxembourg.

Parmi les principales expositions collectives : 1948, Boulogne-sur-Mer, « École de Paris ». 1951, Turin, Palazzo Belle Arti, « Peinture d’aujourd’hui : France-Italie ». 1952, Montréal, Librairie Hachette, « L’École de Paris ». 1956, musée de Grenoble, « Dix ans de peinture française 1945-1955 ». 1957, galerie R. Creuze, « Cinquante ans de peinture abstraite ». Musée de Saint-Étienne, « Art abstrait ». 1963, Strasbourg, château des Rohan, « La Grande Aventure de l’art du xxe siècle ».

Il participe au Salon Comparaisons de 1956 à 1961, au Salon de mai depuis 1960 et aux Réalités Nouvelles en 1956 avec la 7e symphonie de Beethoven, en 1957 avec Concerto pour piano de Tchaïkovski et de 1958 à 1963. Hommage en 1976.

1980-1981, « S. Charchoune, peintures de 1913 à 1965 », musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d’Olonne. Catalogue, Cahiers de l’abbaye, n° 39, Henri-Claude Cousseau, Michel Seuphor.

1981, « S. Charchoune œuvres 1913-1975 », galerie des Ponchettes, Nice. Catalogue, texte Michel Seuphor.

1988, « Charchoune œuvres de 1913 à 1974 », galerie Fanny Guillon Laffaille, Paris. Catalogue, texte Patricia Delettre. Biographie, bibliographie.

1989, « Charchoune », Centre culturel de la Somme et musée départemental de l’Abbaye de Saint-Riquier. Catalogue P. Delettre.

Musées : Alès, Charleville, Dijon, Grenoble, Les Sables-d’Olonne, Nice, Paris au Musée national d’art moderne, au Centre Georges Pompidou et à la Ville de Paris, Pontoise, Reims, Roanne, Saint-Étienne, Strasbourg, Villefranche-sur-Mer, Villeneuve-d’Ascq, et à l’étranger.

ÉDITIONS

juin 6, 2020 / EDITION 16

septembre 28, 2016 / ÉDITION 11