Grobman, Michail

  • Nature morte, 1962 gouache et encre sur papier 18,5 x 20 cm

  • Nature morte, 1962 gouache et encre sur papier 32,5 x 56 cm

  • Abstraction verte, 1962 gouache sur papier 39,6 x 29,7 cm

  • La parabole du fils prodigue, 1997 collage sur papier 41 x 42,5 cm

  • Homme nu, 1960 monotype rehaussé à la mine de plomb 41 x 29 cm

  • Samedi, 1976 gravure gouaché 34 x 49 cm

  • Portrait aux lèvres rouges, 1960 monotype rehaussé au pastel gras 20,4 x 11,2 cm

  • Le chaos, 1976 gravure et aquarelle sur papier 40,5 x 28,5 cm

  • Perroquet, 1975 encre sur papier 35 x 50 cm

  • Nuit forestière, 1976 gravure 28,5 x 46 cm

  • Maison dans les montagnes, 1975 encre sur papier 35 x 50 cm

  • Le soir, 1976 gravure 1149 x 34 cm

  • Le reve, 1965 encre sur papier 29 x 22,8 cm

  • Le ciel, 1967 encre sur papier 16,8 x 11,4 cm

  • La mer morte, 1965 encre sur papier 27,9 x 21,5 cm

  • La maison de Naftali Bezem, 1975 encre sur papier 35 x 50 cm

  • La lumière des maccabées, 1975 encre sur papier 49 x 34 cm

  • Fleurs, 1965 encre sur papier 20 x 18,5 cm

  • Faubourg, 1975 encre sur papier 35 x 50 cm

  • Deux visages, 1960 pastel sur carton 41 x 29 cm

  • Astéroide, l'ange de la mort, 1967 encre sur papier 29 x 27 cm

  • A la guerre comme à la guerre, 1960 monotype 41 x 29 cm

  • A la fin des temps III., 1962 pastel gras sur papier 44 x 54,5 cm

  • Lenin épuisé, 18/08/1996 collage et necre sur papier 32.5 x 24.7 cm

  • Poème sur un voyage éternel, 1973 Collage sur carton 50 x 70 cm

1939 : Mikhail Grobman, peintre israélien renommé, fut l’une des personnalités phares de l’avant-garde moscovite des années 1960. Cette figure, déjà légendaire en Russie, doit sa notoriété aussi bien aux publications traitant de cette époque qu’aux mémoires des contemporains et aux quelques œuvres sauvegardées en Russie. Émigré en 1971, il a presque aussitôt occupé une place significative dans le paysage culturel israélien avec la fondation du groupe d’art alternatif Léviathan. L’exposition présente ses collages, une technique toujours actuelle à différentes étapes de l’œuvre de l’artiste. Dès le début des années 1960, il introduit dans ses collages des reproductions et des images tirées de la presse écrite, transformant ainsi les images courantes provenant de contextes artistiques, politiques et de culture de masse en un objet de manipulation artistique. Depuis, le collage est devenu pour l’artiste une « installation graphique » conceptuelle où, à chaque nouvelle tentative, se met en place une expérience artistique spécifique et où le travail avec le texte se met souvent en avant. Cette stratégie a récemment subi un changement : désormais une œuvre imprimée sert de base à l’artiste qui détruit sa structure imaginaire en y collant son propre dessin. Cet assemblage violent et provocateur d’un dessin d’auteur et d’un produit imprimé venu d’ailleurs remet au goût du jour le problème de la possibilité d’un discours artistique original. Plaçant sa création originale dans le contexte de l’œuvre d’un autre, Grobman aboutit le plus souvent à un effet comique tout en transformant les peintres dont il emprunte les œuvres, en ses propres personnages. Le but du projet est de montrer comment dans la situation « after the end of art » on peut retrouver, de manière subtile, son identité artistique et faire preuve d’une force créative et d’une virtuosité, sans toutefois perdre sa finesse intellectuelle et sans se dérober à la réflexion sur l’acte même du discours.

EXPOSITIONS

Michail Grobman