1917 – 1987 : Chuta Kimura naît en 1917 à Takamatsu au sud du Japon dans une famille de la bourgeoisie provinciale. Au cours de son enfance, plutôt solitaire, il aime dessiner.
En 1937, il étudie à l’Académie d’Art Nika à Tokyo où l’enseignement académique ne lui convient guère. Il est ensuite envoyé en Chine pour son service militaire, durant les hostilités. Il est fasciné par le peuple et l’art chinois, notamment par les calligraphies anciennes. A nouveau malade, il revient au Japon où il est démobilisé. Il se consacre désormais à la peinture et expose au salon Dokuritsu. En 1941, au musée Ohara, lors d’une exposition de peinture française, il découvre Bonnard dont la lumière l’éblouit.
En 1947, il épouse Satchiko Yunoki, avec qui il décide de réaliser son rêve d’occident. Grâce au soutien d’un mécène, le jeune couple s’installe définitivement à Paris en 1953. Il peint les paysages parisiens et les paysages. Il expose en 1954 deux tableaux au Salon des Artistes Français, puis dans les galeries Art Vivant de Paris et de Lyon. A partir de 1965, Jacques Zeitoun expose régulièrement Kimura à la galerie Kriegel et Sapiro. Pendant les mois d’été, il se rend dans le Midi de la France, où il trouve son inspiration. Il peint le jardin du « Clos Saint-Pierre », au-dessus de Cannes où il a son atelier et les paysages du Var et des Alpes-Maritimes. A partir des années 80, de nombreuses expositions lui sont consacrées, dont celles au Centre Georges Pompidou, à la Fiac, à la galerie Art Yomiuri France, à la galerie Ruh Sigel à New York, et à la Phillips Collection à Washington D.C en 1985.
En 1987, il assiste à son dernier vernissage à la galerie 112 green street à New York. Il s’éteint à Paris le 3 juillet 1987. Par la suite, plusieurs musées japonais réalisent des expositions de Kimura parmi lesquelles les rétrospectives de Tokyo et d’Osaka en 1994. Il expose régulièrement de 2004 à 2015 à la Galerie Nicolas Deman.
Kimura, Chuta
PRESSE
septembre 9, 2023 / Chuta libre, Transfuge, Sept 2024
mai 27, 2016 / « Kimura. Peintures », Gazette de Drouot, 27 mai 2016