Léger, Fernand

1881 – 1955 : Fernand Léger naît en 1881, à Argentan, en Normandie. Doué, dès son plus jeune âge pour le dessin, il commence par travailler dans un cabinet d’architecture, avant de venir à Paris intégrer l’Ecole des Arts Décoratifs. Ses premières oeuvres sont marquées par l’Impressionnisme, avant que la découverte du travail de Paul Cézanne ne l’oriente vers le cubisme, juste avant 1910.
Après la Première Guerre, les éléments mécaniques, symboles de la modernité, font leur apparition dans ses toiles.
Les années 20 sont une période foisonnante en commandes, rencontres et créations. Illustrant des textes, dont Blaise Cendrars, travaillant pour le cinéma, notamment avec Abel Gance, il découvre, par l’entremise de son marchand Léonce Rosenberg, le travail de Piet Mondrian, et collabore avec Le Corbusier. Sa réflexion, influencée par le cinéma, l’amène à conduire des recherches sur la place de l’objet libérer de tout support, défiant l’apesanteur. L’oeuvre majeure de cette période est « La Joconde aux clés ».
Les années 30 sont marquées par une reconnaissance internationale, et l’Université de Yale lui demande de venir faire des conférences sur « l’action de la couleur dans l’architecture ». Et c’est tout naturellement qu’il prend le chemin des Etats Unis, dès l’entrée en guerre de 1939. Il y réalisera la célèbre série des « Cyclistes », mais aussi beaucoup de paysages, dans lesquels les machines agricole (encore un symbole de la modernité) sont très présentes.
L’après-guerre est marqué par son travail sur les bas-reliefs polychromes, mais aussi sur les vitraux. Côté peinture, il réalise l’un de ces chefs d’oeuvre « Les Constructeurs ».
Les oeuvres de la fin de sa vie, sont liées à une certaine joie de vivre, comme « La Grande Parade » et la série des Parties de campagne. Il meurt en 1955. A Biot, sur une proprièté achetée juste avant sa mort, un musée entièrement dédié à son oeuvre sera inauguré en 1960.

ÉDITIONS

octobre 13, 2020 / EDITION 18

juin 6, 2020 / EDITION 16